Les déclarations de début, modification ou cessation d'activité se font en ligne auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Le paiement des cotisations sociales, mensuel ou trimestriel au choix, est simplifié et "forfaité" sur la base, selon l'activité déclarée, d'un pourcentage appliqué sur le chiffre d'affaires brut.
Les obligations comptables se limitent à l'enregistrement des factures à leur date d'émission, à la tenue d'un journal des recettes encaissées, et dans le cas d'une activité d'achat-vente d'un livre d'achat.
Idéal pour tester la viabilité d'un projet, le statut de micro-entrepreneur est également ouvert en complément de revenus à un étudiant, salarié, retraité ou demandeur d'emploi.
Comme mentionné plus haut, les cotisations sociales du micro-entrepreneur sont calculées sur le chiffre d'affaires brut, et non sur le bénéfice réel. Même si le taux est naturellement plus faible pour les activités commerciales d'achat-vente que pour les services, les deux notions, chiffre d'affaires et bénéfices, ne sont pas nécessairement corrélées.
D'autre part, au niveau fiscal, la notion de déficit n'existe pas, la TVA ne se collecte pas et donc ne se récupère pas non plus.
Côté protection sociale, celle d'un travailleur indépendant n'est pas du même niveau que celle d'un salarié. Rien de nouveau de ce côté-là, mais il est bon de le savoir avant de franchir le pas lorsque l'on quitte un statut de salarié.
Enfin, et pour finir, depuis le 1er janvier 2015, date d'application de la réforme du statut de la loi PINEL, les micro-(ex auto)-entrepreneurs ne sont plus dispensés du versement de la taxe professionnelle, ni de l'immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou des métiers le cas échéant pour les activités artisanales. Les artisans se voient quant à eux dans l'obligation de suivre (et payer) un stage de préparation à l'installation (SPI).
Ce n'est pas parce qu'un statut est simple d'usage qu'il faut se lancer sans réflexion. Un projet d'entreprise indépendante se prépare et se pilote, quel que soit le statut juridique choisi. Le statut d'auto entrepreneur est un bon statut pour démarrer afin de limiter les risques financiers tant que l'on n'a pas atteint son régime de croisière.
Il permet aussi de tester son idée et de la réorienter le cas échéant. En aucune manière, il ne remplace un projet bien préparé. Quel que soit le régime juridique choisi, l'entrepreneur est toujours seul face à ses difficultés et à ses opportunités. Le livre de référence de ce site est tout à fait destiné aux futurs micro-entrepreneurs qui ont bien compris qu'un projet se prépare et se pilote.
À la fin de l'année 2014, l'URSSAF dénombrait 982 000 auto entrepreneurs, soit une augmentation significative, mais en même temps une diminution du chiffre d'affaires moyen, inférieur à 1100 euros par mois.
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