 Le terme "d'intangibles" qualifie les mesures difficiles à appréhender.
Le terme "d'intangibles" qualifie les mesures difficiles à appréhender.  Mesurer un temps d'ouverture, un temps de cycle, un temps de parcours, calculer une quantité de pièces produites, de rebuts, ou de pièces recyclées, ce n'est pas bien difficile.
Evaluer précisément un coût de production, détailler ce coût par poste, c'est déjà un petit peu moins facile.
Il existe des méthodes comptables pour approcher ces grandeurs. En revanche, évaluer la satisfaction des clients, mesurer la motivation des salariés, l'innovation ou la qualité produite, là c'est une autre affaire.
Ce sont ces grandeurs que l'on appelle "intangibles". Entrent sous cette dénomination la grande majorité des mesures qualitatives.
Les éléments de la première liste ci-dessus sont des grandeurs quantitatives. Un compteur, un chronomètre suffisent pour les capter. C'est bien pour cela que l'on retrouve quasi exclusivement ces seules valeurs sur les tableaux de bord d'entreprise.
Pas facile de piloter une activité avec une vision aussi limitée de la réalité.

S'il s'agit de mesures productivistes, on ne pourra au mieux améliorer que la productivité et seulement sous l'unique aspect révélé par les indicateurs de performance. 100% de chances de rater la cible fixée lorsque l'on a défini les objectifs et précisé les tactiques. Lire sur ce thème : "On ne pilote que ce que l'on mesure" ou "on ne pilote que ce qui est facile à mesurer ?"
La qualité, la vraie, celle qui s’exprime aussi comme la sensation du travail bien fait se quantifie difficilement. La satisfaction des clients ne se chiffre pas mieux. Pas plus que le bien-être des salariés. Ce sont pourtant là les informations clés de la réussite d’une entreprise. C’est là où l’on atteint les limites d’un système de collecte de données généralisé, propre à une organisation ultra centralisée.

On ne peut mesurer que ce qui est unidimensionnel. Albert Jacquard
 Pour mesurer la satisfaction client ou du personnel  il vaut mieux ne pas laisser prise aux croyances et suppositions.
Pour mesurer la satisfaction client ou du personnel  il vaut mieux ne pas laisser prise aux croyances et suppositions. Prenons un simple exemple, trivial je vous le concède :  
"Il serait dommage de tout mettre en oeuvre  pour diminuer le prix de vente d'un produit lorsque en fait ce sont les délais de livraison et la fiabilité des promesses de livraison qui préoccupent les clients."
 Il faut donc préciser ce que l'on cherche à mesurer et se fonder sur des données concrètes. Bref, il importe de connaître ses clients et de ne pas se laisser (trop) influencer par les croyances et suppositions. 
  
Les données clients sont disponibles sous de multiples formes : les commandes, les annulations, les questionnements nouveaux produits, les appels à la hot-line, les réponses SAV... Consolider et rapprocher ces précieuses informations pour en extraire le sens caché conclura ce premier temps de la collecte.
L'établissement et l'étude de questionnaires, d'enquêtes et d'expertises seront justifiés en tenant compte de leurs coûts propres et des apports au processus d'analyse.
 
  Ce qui ne se vendra pas, je ne veux pas l'inventer. Vendre le fruit des inventions c'est faire la preuve de leur utilité et c'est la seule voie de la réussite. Thomas A. Edison
 Il faudra quelquefois  limiter l'échelle à quatre choix en supprimant la position refuge des sans avis. A voir au cas par cas.
 Il faudra quelquefois  limiter l'échelle à quatre choix en supprimant la position refuge des sans avis. A voir au cas par cas. 
L'utilisation de l'échelle de Likert tout comme la question des mesures qualitatives sont traitées dans l'ouvrage "Les tableaux de bord du manager innovant" dédié à la question du choix des indicateurs de performance.
  
 Démontrer une corrélation ne suffit pas à identifier un lien de cause à effet.  
Thème à  développer (Inférence bayésienne sur la wikipedia et autres analyses statistiques...)
 
 La mesure de la satisfaction client n'est pas un projet  pour les amateurs, qu'on se le dise !
  La mesure de la satisfaction client n'est pas un projet  pour les amateurs, qu'on se le dise !A juste titre.
 Il  ne suffit pas de lancer des formules toutes faites en recherchant un effet conclusif. Encore faut-il faire preuve de quelques signes de compétences qui  puissent lever les désormais  inévitables doutes. Mesurer  la satisfaction client est un véritable projet en soi qui laisse peu de chance à l'improvisation. 
Net Promoter Score ® se propose d'évaluer la fidélité des clients en analysant précisément comment ceux-ci parlent de l'entreprise, ses marques, ses produits. Qui sont les promoteurs ? Qui sont les détracteurs ? Comment accroître les premiers et diminuer les seconds ? Un propos suffisamment clair pour que tous les employés de l'entreprise puissent l'analyser et le partager.
 Depuis sa première édition, le livre "Les nouveaux tableaux de bord des managers" présente une étude illustrée d'un exemple pratique de l'utilisation de la logique floue pour apprécier les valeurs qualitatives.
Depuis sa première édition, le livre "Les nouveaux tableaux de bord des managers" présente une étude illustrée d'un exemple pratique de l'utilisation de la logique floue pour apprécier les valeurs qualitatives. Rapidement dit, cette étude propose une piste sérieuse pour lisser les frontières entre les catégories de classement et faciliter ainsi les appréciations purement qualitatives.
 
Pour mieux comprendre,considérons un simple exemple un peu trivial il est vrai :
Quelle valeur de seuil doit-on choisir pour qualifier un chiffre de ventes comme un "bon" chiffre de ventes ?
Prenons comme hypothèse que le seuil soit fixé à "1.000.000" d'unités. De n'importe quoi, de boîtes de conserves par exemple. Dans ce cas "999.999" n'est pas un bon chiffre. Le vendeur sera-t-il pénalisé pour une seule unité, soit 0,000001% ? C'est absurde.
Dès que l'on avance un peu dans le choix d'indicateurs de performance pertinents, on se heurte à cette sempiternelle question quasi insoluble. Pourtant c'est bien ainsi que nous, humains, fonctionnons en un univers continu.
Dans la "vraie vie", il n'y a pas de franche rupture entre les différentes catégories d'appréciation, d'où la difficulté de qualifier les valeurs discrètes délivrées par les systèmes informatiques.
 Référence du site
 Référence du site
 Les Tableaux de bord du Manager Innovant, Une démarche en 7 étapes pour faciliter la prise de décision en équipe
Les Tableaux de bord du Manager Innovant, Une démarche en 7 étapes pour faciliter la prise de décision en équipe
Alain Fernandez
 Editeur : Eyrolles 
Pages : 320 pages
 Prix :  25 Euros
 EAN : 978-2212569285
 Le thème:
Le thème: Le Lean Management en mode Bottom-up,
Le Lean Management en mode Bottom-up, Le Kaizen pour améliorer le bien être de tous,
Le Kaizen pour améliorer le bien être de tous,  La construction de consensus actifs pour une prise de décision collective pleinement assumée
La construction de consensus actifs pour une prise de décision collective pleinement assumée 
	 Sujet : Expérience concrète d'instauration de la démocratie au sein d'une PME
	
 ISBN : 9782959320439
	 
  360 pages 19,95 € GRATUIT
   
   Librairies en ligne...
		
Dispo :  
	    
  
	   
  
	  Autres librairies en ligne...
      Autres librairies en ligne...
		
 Présentation détaillée du livre "la transformation démocratique de l'entreprise"
 Présentation détaillée du livre "la transformation démocratique de l'entreprise" 
 Alain Fernandez est un spécialiste de la mesure de la performance, de l’aide à la décision et de la conception de tableaux de bord de pilotage.  Au fil de ces vingt dernières années, il a conduit de nombreux projets de réalisation de système décisionnel en France et à l'International. Il est l'auteur de plusieurs livres publiés aux Éditions Eyrolles consacrés à ce thème, vendus à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires et régulièrement réédités.
Alain Fernandez est un spécialiste de la mesure de la performance, de l’aide à la décision et de la conception de tableaux de bord de pilotage.  Au fil de ces vingt dernières années, il a conduit de nombreux projets de réalisation de système décisionnel en France et à l'International. Il est l'auteur de plusieurs livres publiés aux Éditions Eyrolles consacrés à ce thème, vendus à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires et régulièrement réédités. À ce sujet, voir aussi
 À ce sujet, voir aussi Ressources web
 Ressources web À lire...
 À lire...
 La question décisive
La question décisive 
 Recommanderiez-vous cette entreprise à vos amis ?
Frederick F. Reichheld, Bertrand Pointeau 
Pearson Village Mondial
228 pages 
Dispo : 
 
 www.amazon.fr
  Answering the Ultimate Question
Answering the Ultimate Question 
 How Net Promoter Can Transform Your Business  ?
Richard Owen, Laura Brooks 
Jossey Bass Wiley 
320 pages (anglais)
Dispo : 
 www.amazon.fr
  Net Promoter Score ® est une marque déposée de  Satmetrix Systems,  Bain & Company et Fred Reichheld. Voir le site de référence : www.netpromoter.com.
Remarque : il ne s'agit pas là non plus d'une solution définitive. Le Net Promoter Score ® a aussi  trouvé ses propres  détracteurs. 
Cette méthode est à rapprocher des techniques de calcul d'indicateurs  du type "Word of Mouth",  comme le CRV Customer Referral Value, qui estime la capacité de recommandation et d'apport de nouveaux clients.  
 Un commentaire avisé d'un spécialiste de la question
Un commentaire avisé d'un spécialiste de la question
 Partagez cet article...
Partagez cet article... 
  
 
 
 
 
 
 
  
  
  
  
  
  
   
 
 
 
  
  1. Le  tableau de bord pour un management coopératif
1. Le  tableau de bord pour un management coopératif  2. Performance de la banque. Mesurer la performance des services
Le client final se réjouit d'un usage et d'une expérience positive alors que l'entreprise apprécie la performance du travail qu'elle réalise selon un standard et des spécifications (travail avec ses repères, ses gratifications, etc.). Les systèmes participatifs (cf. démarche Gimsi ou navigateur Skandia, qu'Alain décrit finement et distingue des habituels alignements stratégiques ; cf. aussi les approches bottom-up, ou bien agiles en développement informatique), en clair les systèmes souples, subjectifs, qui se tendent vers un client humain (de surcroît infidèle), montrent que loyauté de celui-ci rime avec motivation. Un client dont on comprend les attentes est un client fort et porteur.
L'on songe à l'à-propos de ces ingénieurs nippons de l'automobile qui confient volontiers que le coeur des innovations actuelles porte davantage sur l'ergonomie et la sensualité de leurs habitacles que des motorisations pourtant pleines de brevets. Modestie ? pragmatisme ? cynique appât du gain ? Façon de travailler, à l'évidence. Philosophie. Recherche de valeur, de positionnement, de symbiose..
Ecrit par : Lionel
Ecrit par : Alain Fdz