Il est bon de savoir que nous ne sommes pas égaux quand on constate que les décisions que l'on a prises par le passé n'étaient guère brillantes. Si les uns se morfondent au point d'entrer dans une nouvelle phase de déprime, d'autres ne se culpabilisent pas pour autant. Ils trouvent toujours une réponse pour le moins fallacieuse afin de justifier leurs décisions prises par le passé, fussent-elles d'évidentes erreurs. S'auto-culpabiliser n'est pas constructif, c'est un fait. Cependant se masquer les yeux et vivre dans l'illusion de sa capacité inégalée à forger l'avenir, n'est pas non plus la meilleure solution pour se construire une vie digne d'être vécue.
Regret, nom masculin : Souvenir toxique qui pollue le présent et sabote l’avenir
Quand on se rend compte que l'on a pas fait les bons choix
S’il existe un temps de conjugaison à bannir quand on parle de soi, c’est bien le
conditionnel passé. Dès que l’on commence une phrase du type :
« j’aurais dû faire ceci » ou
« je n’aurais pas dû dire cela », on ouvre la porte aux regrets et à l’inévitable déprime qui suit ces aveux de culpabilité rétrospectifs pour le moins délétères. Tant que la blessure n’est pas cicatrisée, il n’est guère judicieux de la raviver.
Ceux qui ne regrettent jamais, qui sont-ils ?
Cela dit, tout le monde n’exprime pas la même sensibilité à l’évocation des supposées erreurs passées. Trois autres comportements sont assez fréquents.
Premier comportement : Ceux qui se valorisent à rebours : "que voulez-vous, je suis trop bon !"
Nous avons tous croisé au moins une fois le parcours d’individus qui trouvent toujours le moyen de se valoriser à rebours. Entrent dans cette catégorie toutes les personnes qui n’hésitent pas à vous confier leur profond regret d’avoir pris par le passé la mauvaise décision d'aider un proche qui ne leur a jamais renvoyé l’ascenseur. L’ingrat ! En résumé, ils se reprochent d’avoir été trop généreux. La vague de mal-être précédemment évoquée ne se produit pas.
Elle est agréablement remplacée par une délectable sensation d’autosatisfaction : « Que voulez-vous, je suis trop bon, c’est là mon défaut » semblent-ils nous dire.
Deuxième comportement : Les éternels innocents : "Ce n'est pas de ma faute !"
Le deuxième comportement, peut-être plus courant encore, est manifesté par tous ceux que l’on pourrait baptiser « d’éternels innocents ». Ils n’hésitent pas une seconde à se justifier en évoquant moult raisons qui les exonèrent de la moindre responsabilité : « on m’avait dit que je ne pouvais pas faire autrement, je n’y suis pour rien, j’ai été mal conseillé, c’est de la faute à l’un, c’est la faute à l’autre, c’est la faute à pas de chance, bref, je ne suis que la victime ». Ceux-là n’ont aucun problème avec les décisions prises par le passé. Quelques pleurnicheries sur leur triste sort et ils passent à autre chose, leur ego toujours aussi immaculé. Quelles que soient les conséquences de leurs erreurs, ils ne ressentent aucun sentiment de culpabilité. Des bienheureux ? Rien de moins sûr, dans la vie, il est impératif d’apprendre rapidement à s’assumer.
Troisième comportement : Ceux qui ne commettent jamais d'erreur: "De toutes façons, j'ai toujours raison !"
Enfin le troisième comportement est encore plus pervers. Ce sont les « j’ai toujours raison »et je prend toujours de bonnes décisions. S’ils s’avèrent insupportables dans la sphère privée, ils sont dangereux quand ils sévissent dans le milieu professionnel et qu’ils occupent des postes à responsabilité. Incapables d’admettre avoir commis une erreur de décision, ils feront tout pour justifier sa pertinence, quitte à ne sélectionner que les informations qui vont en ce sens. « Voyez, les faits confirment ». Ils n’hésiteront pas non plus à déclencher une avalanche de décisions tout aussi inappropriées afin de justifier ou de masquer l’erreur initiale. Conserver l’estime de soi est leur seul objectif.
Et pour cela, ils sont prêts à prendre le risque de mettre en péril un projet, leur service ou leur entreprise dans le cas le plus extrême. C’est un biais cognitif assez connu.

Enfin, après ces trois comportements déviants brièvement exposés, n’oublions jamais la seule attitude positive, celle désormais suivie par Inès selon les recommandations de Virginie (voir le livre ci-après). Le passé est le passé, on ne le changera pas. Le présent c’est maintenant, alors vivons-le tout en construisant l’avenir.
Une attitude qu’Édith Piaf a résumée en toute simplicité :
« Non, je ne regrette rien ;
C'est payé, balayé, oublié ;
Je me fous du passé »
Comment faire pour ne pas se bousiller la vie à regretter ce que l'on ne pourra pas changer...
Sujet : Si à peu près tout le monde a bien compris l'inanité des regrets, encore faut-il l'intégrer dans son système de pensée et là c'est une autre affaire. Ce guide va vous aider justement à opérer cette intégration mentale pour ne plus regretter inutilement les décisions passées à l'aide d'une histoire romancée et des explications psychologiques pour bien comprendre le pourquoi on regrette et comment s'en débarrasser afin de vivre le présent et de construire l'avenir.
Livre illustré
Nb. de pages : 234
Prix : 10 € format papier et 6,99 € en ebook
EAN : 9782959320408
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