Postulat : La seule autorité acceptable est une autorité de compétences.
Réfléchissez à tous les managers que vous avez connu et vos ne pourrez qu'adhérer à ce propos.
En revanche il doit impérativement disposer d'une compétence "organisationnelle" afin de construire une synergie fondée sur la coopération (faire ensemble) et non sur la collaboration (travailler ensemble). La subtile variation de définition fait toute la différence entre un management directif qui impose les "règles" et et un management coopératif qui donne le "sens" et stimule l'inventivité.
Un consensus actif c'est une confrontation d'idée où chacun doit donner son point de vue. Une fois le propos exposé, il faut aussi que chacun apprenne à accepter la critique. Bien entendu, seules les critiques constructives sont tolérées.
Le processus pour y parvenir ne s'improvise pas. Il est méticuleusement décrit dans l'ouvrage "Les tableaux de bord du manager innovant" dont malheureusement le titre est bien peu évocateur de la teneur de l'ouvrage et de l'étude développée pour parvenir à un consensus actif.
Seul un mode de management fondé sur le bon sens commun et privilégiant la qualité des relations humaines et dynamisant les réseaux informels sera en mesure de libérer la créativité de l'équipe. C'est là l'unique solution pour maîtriser la complexité et surpasser les obstacles.
S'imaginer que tout le monde va participer avec joie et bonheur c'est un peu croire au Père Noël. Quand on déroule bien le processus décrit dans le livre Les tableaux de bord du Manager Innovant, déjà mentionné, en règle générale on parvient à construire une équipe où pratiquement tout le monde coopère. Les échecs sont le plus souvent causés par le Management supérieur, "là-haut", qui ne comprend pas toujours la démarche et n'hésite pas à réduire l'indispensable Reconnaissance, le "R" de SOCRIDE à des promesses de gascon. C'est un grand classique en entreprise et c'est surtout la bonne technique pour démobiliser durablement.
Dans une équipe on peut aussi se trouver confronter aux insupportables "connards" que l'on préfère euphémiser en "individus déviants". Il y a intérêt à les gérer au plus vite au risque de courir à la catastrophe. Rick Brinkman et Rick Kirshner ont bien étudié le sujet. Penchons-nous sur leur analyse.
Rick Brinkman et Rick Kirshner proposent une classification méthodique des 10 profils déviants les plus courants : le "Tank", le "Sniper", la "Grenade", "Celui qui sait tout", "Celui qui pense qu'il sait tout", le "Rien", le "Yes Person", le "Peut-être", le "No Person", le "Whiner".
Les 2 auteurs analysent ainsi 10 profils et proposent quelques outils pour les repérer, les comprendre et les traiter. J'en parle dans Le chef de projet efficace et les deux principaux livres des auteurs sont référencés en bas de cette page.
J'aime bien cette étude particulièrement concrète et réaliste. D'ailleurs, dès que l'on compte quelques projets à son actif, il est sûr que l'on a rencontré quelques uns de ces spécimens, voire plusieurs dans la même équipe pour les plus malchanceux d'entre-nous.
Là où commence la déviance, c'est justement lorsqu'un membre de l'équipe ne sait pas ou ne sait plus modérer l'expression de ses sentiments et laisse libre court à ses pulsions.
Comme le précise Rick Brinkman et Rick Kirshner, ce comportement peut évoluer au cours du projet dans un sens comme dans l'autre selon les évènements internes, comme une difficulté croissante du projet, ou externes, comme des problèmes personnels.
Dealing With People You Can't Stand
Le thème: Sujet : Expérience concrète d'instauration de la démocratie au sein d'une PME
ISBN : 9782959320422
Pages : 360 pages
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Présentation détaillée du livre "la transformation démocratique de l'entreprise"
Alain Fernandez est un spécialiste de la mesure de la performance et de l’aide à la décision. Au fil de ces vingt dernières années, il a conduit et accompagné de nombreux projets d'entreprise en France et à l'International. Il est l'auteur de plusieurs livres publiés aux Éditions Eyrolles consacrés à ce thème et connexes, vendus à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires et régulièrement réédités.
Manager une équipe n'est autre que de parvenir à faire comprendre à chacun de ses membres que son intérêt personnel se retrouve dans la réussite du projet. Le bon chef de projet, c'est aussi celui qui saura insuffler l'envie de participer à une oeuvre dont chacun peut être fier. Autrement dit la qualité première est d'insuffler du sens. Donner une orientation ne suffit pas. Il faut aussi donner l'envie d'atteindre l'objectif. Et ça ne se fera pas tout seul.
Les méthodes agiles ne sont pas adaptées à tous les projets. Dès que la complexité entre un tant soit peu en jeu, il est recommandé de laisser un peu de liberté aux développeurs qui ne fera rien de bon avec le client sur le dos et la pression des "sprints"...
Les sociétés humaines ne sont pas nées de la compétition individuelle à grande échelle, sinon elles n'auraient guère survécu. L'humain est un être social et c'est bien l'esprit d'entraide qui lui a permis de survivre et de se développer jusqu'à notre époque. De même, les entreprises ne vivent et ne prospèrent que grâce à cet esprit de solidarité entre les femmes et les hommes, qui malgré les croyances, est bien plus fort que l'individualisme égoïste. Voyons comment amplifier ce trait naturel des humains en pratiquant un management fondé sur l'entraide..
Comment organiser une équipe projet ?
Le chef de projet efficace
12 bonnes pratiques pour un management humain
Alain Fernandez
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Les tableaux de bord du manager innovant☛ Consultez la fiche technique »»»
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1. Le management collaboratif : qui déteste qui ?2. Team Building pour construire une équipe efficace